CANTINE SOCIALE
ESTÆTICA

cantine associative
anarchiste & éthique
 
lieu autogéré d’actes citoyens
de liberté d’égalité et de fraternité

ouverture dès le second semestre 2013 dans :
 
 

Afin d’ouvrir en 2013 une cantine sociale sur ma vieille maison de ville à Marseille, je cherche des anars résistants émancipés et disponibles (libérés du joug patronal) opposés à la triste trilogie compétition, domination, prédation : c'est à dire à tout viol de l'autre (humain et animal) et de l'écosystème ou il évolue, et qui recherchent la fraternité, la solidarité, l'éthique humaniste non-violente et surtout un désir d'autonomie par l'autogestion collective d'une entreprise qui donne le moyen de vivre dignement. Donc, pour résumer, des compagnons de route, généreux et fraternels, gauchistes, et marginalisés, bien sûr, car alternatifs, en bref, tout ce que le patronat déteste.


Mais avant tout, comme on ne s'est encore probablement jamais rencontré, il faut que développe içi l’analyse d’un état des lieux pour que tu puisses savoir si je pense un peu comme toi... ou si tu penses un peu comme moi, enfin, si on peut potentiellement se rejoindre sur ce projet. (ça peut être long, j'ai pas mal écrit, si tu as pas de temps, c'est un peu fichu)


Alors voilà ! ... tu es sur un site libertaire car je suis libertaire, toi aussi, peut-être, ou pas encore. (ce sont de choses qui arrivent ... ) :) Alors compagnon de lutte anticapitaliste ou pas, et ne pouvant converser ici, je vais t'exposer mes réponses àdes questions auxquelles je ne peux encore connaître les tiennes (hélas). Et elles me semblent cruciales.

Où en sommes nous de la réalisation de l'autonomie fraternelle et libertaire ?
Quelle libertés nous reste t-il?
Quelle pression le capitalisme exerce t-il sur nos vies ?
Est-t'on autonome avec le salariat patronal et sinon quelle issue avons nous ?

Deux constats :

1 - Aujourd'hui tout un chacun est soumis à des prix de consommation qui ont quintuplés à décuplés depuis 10 ans, depuis que le passage à l'euro a permis aux industriels d'effectuer cette augmentation phénoménale des prix par la similitude des chiffres avec ceux du franc dans l'esprit des gens. Du coup, un paquet de 250 grammes de café à 4 francs est devenu un paquet à presque 4 euros, et "la baguette à 1 franc" est devenu la baguette à (presque) 1 euro. Cela fait une augmentation de + de 650 % des prix en 10 ans ! qui aurait accepté en 2000 d’acheter une baguette de pain à 6,50 francs ? assurément personne, pas même les nantis hormis des milliardaires.

2 - Le minima social n'a été relevé que de très peu, en comparaison (+ 20 en moyenne), seul le SMIC a été doublé. mais même cela ne suffit plus à "joindre les 2 bouts", à pouvoir se loger dignement, à pouvoir manger correctement.

Au résultat : une explosion de la débrouille et une surmultiplication de magasins de discount et vente d'occasion partout, sur Internet comme dans "la vraie vie"  et une émergence de nouvelle pratiques économiques de vie :

colocation, vides greniers, sites de ventes de matos d'occasion (eBay, le bon coin), avec de riches marchands (brocanteur, antiquaire, bourgeois spéculateur, bobo, etc. …) qui se frottent les mains et rachètent ce que les plus pauvres, pris à la gorge pour nourrir leur proches se voient obligés de céder à bas prix, vidant leurs placards. J'y ai moi-même été confronté.

 
Les plus démunis, qui, hier encore, arrivaient à être autonomes, font à présent appel à l’esprit de débrouille ou à des proches pour s'en sortir, et survivent avec leur patrimoine mobilier d'hier devenu très abimé : vieux vêtements, vieux véhicule souvent plus assurés (là aussi, quand il en on un, où quand il leur en reste un), et ils ne peuvent déjà plus, se racheter du matériel d'occasion, sans parler du neuf. On observe un renforcement du "chacun pour soi et sauve qui peut!", un accroissement de précarité ou certains se serrent les coudes, comme dans le film marseillais "À la vie, à la mort" de R.Guédiguian, sorti en 1995.


C'est l'écart impudent de la fracture sociale , l'affaiblissement des jeunes vis a vis leurs parents, le retour en force des valeurs pétainistes, la revanche de 50 ans de pression du patronnât sur les acquis sociaux de 1936 et de Mai 68 qui a pourtant tant apporté en émancipation sociale, un évènement aujourd'hui trainé dans la boue par les nantis médiatisés qui l'on vécu et qui ont été récupéré par les valeurs bourgeoises de leurs origines. Tu les connais, ces faux impertinents, inutile de nomme les écoeurants traîtres, démasqués en 68 par les anarchistes, et qui étaient déjà occupés à se servir des évènement pour mettre leur égo en avant. Les patrons et politiciens élus qu'il ont rejoint peuvent se frotter les mains : "diviser pour mieux régner"… et s'enrichir, et bon sang que ça marche mieux pour le capitalisme depuis ! 1973 - 2013 : 40 années de diktat d'une "crise" bien orchestrée.


Depuis 10 ans, les médias n'ont pas dénoncé la baisse du pouvoir d'achat à la mesure de son impact sur les populations déshéritées, et pour cause : les médias appartiennent aux trusts financiers industriels, ceux-là même qui ont augmentés ces prix de 600% entre 2000 et 2010.

Or, une augmentation de 300 euros mensuels dans le budget alimentaire d'un bourgeois qui vit avec 3000 euros (ou plus) ça a pour lui un impact de -10% de pouvoir d’achat. Si tu fais la même chose avec une personne qui perçoit un minima social, et bien c'est simple, il n'a plus rien pour survivre.

On voit là à quel point une augmentation du prix des denrées alimentaires et des loyers peux mettre à genoux les individus les plus réfractaires au salariat patronal, dont certains se plieront aux directives du RSA créé en 2007 pour s’assujettir aux stages en CDD au lieu de s’y soustraire. RMIste durant 17 ans, je n'ai jamais eu les difficultés que j’ai à présent à payer des produits de première nécessité, aliments, vêtement, ou tabac sans même parler des factures ...

À ce propos, RSAiste, ça ce dit ? hé bé non, c'est plus comme Rmiste, tu sais bien, et c'est étudié pour : il ne faut pas que ça puisse être nommé comme une entité sociale, car un entité ça rassemble et cela créerai un corps social comme celui des Rmistes. On peut donc féliciter les responsables de communication du MEDEF qui ont créé cette nouvelle appellation qui isole celui qui le perçoit. Le RSA, c’est le revenu de solidarité active, qui se conjugue qu'au singulier, au cas par cas, et le Pôle Emploi est là pour y veiller. Le Pôle-Emploi, c'est une forme de Gestapo du kapital. Il en a les traits : un système centralisé informatique recoupant pour chaque "sans-emploi" ses droits aux ASSEDIC, ses déclarations à la CAF, ses déclaration d'impôt sur le revenu, et dont le pointage est téléphonique ou par Internet de façon à minimiser le personnel et à éviter les interactions avec un agent susceptible de compassion. Tout se joue lors d’entretiens avec des agents CAF ou assistant sociaux assermentés comme le sont les flics. Dès lors, leur but sera de trouver la faille pour éviter de te verser les prestations sociale, voire de te poursuivre pour déclaration mensongère sur la foi d’un rapport d’agent assermenté. À tout R.V. tu marches sur des œufs. Dans le même temps, plus aucun secours : les antennes des assistantes sociales ne reçoivent plus (testé) et les antennes CAF ferment sans prévenir à leurs horaires d'ouverture pour traiter des dossiers en retard de réclamations ou de litige. tu n’as plus aucun recours. Il faut même à présent faire signer le moindre document que tu remets à une antenne CAF pour avoir une preuve qui te disculpe d'une accusation mensongère d'oubli de déclaration. Le but de la manoeuvre est de pousser les allocataires au ras le bol et de les mettre en difficulté pécuniaire"

Mais pourquoi cette appellation "solidarité active" ? en quoi la solidarité peut elle être qualifiée d'active ? étymologiquement, la solidarité active signifie que sans ce qualificatif elle n’est pas active et c'est incohérent, ça n'a pas de sens ! hé béééé si ! active = qui rapporte ! le RMI ne rapportait rien, maintenant, le RSA rapporte, il fait de l'argent, comme un compte "actif". Hé oui, c'est bien un mot de banquier ! et ça a bien ce même nouveau sens : le nouveau but de la solidarité, ce n'est bien sûr pas d’aider les démunis, ça non, sinon il y a belle lurette que le chômage aurait disparu en France, et la France des riches et de ceux et celles qui leurs cirent les bottes se fiche bien de la misère sociale, le but inavouable, c'est qu'elle coûte moins à l’État et lui rapporte plus. Une solidarité active est une solidarité qui rapporte en supprimant ou en suspendant massivement les minimums vitaux par des procédures abusives de remise en cause d’un ayant droit à ses prestations sociales, tout en le rendant scandaleusement responsable de cette suspension de ressource vivrière, pour le pousser ainsi à accepter n’importe quel emploi précaire en stage ou CDD, ce qui profite alors directement au patronat. Voilà une solidarité qui rapporte ! elle rapporte à "la croissance", celle du capital boursier industriel, bien sûr, mais pas à celle de nos gosses qu’on ne sais plus comment nourrir."

En 15 ans, il semble bien que le peuple des salariés aient totalement déserté le terrain de la lutte sociale. les générations les plus engagées ont passé l’âge de descendre dans la rue et tentent de jongler pour boucler le mois, l’ampleur des actes délictueux et antisolidaires des politiciens et l’étalage de leurs mises en examens ont rendu fataliste la population accablée de cet état de faits cumulés jusqu’à cette année 2012. 

Ici où là, on entendais avant les élections des "ça peut pas durer ! ça va péter !", ou des "on va dans le mur! le SMIC permet plus de s'en sortir et boucler la fin du mois". C'est vrai que même avec 1398,37 € brut on ne peut plus louer un T1 car on a pas un revenu égal à trois fois le montant net du loyer de ce type de logement. Alors avec un RSA qui fait moins du tiers de cette somme, je te dis pas ! c'est la rue direct ou l'hébergement chez les autres. Bref, plus de chez soi.

De toute façon j'aurais envie de répondre que SMIC ou pas SMIC, le mur, les plus résistants au salariat patronal se le sont bien mangé durant 10 ans dans la face, et qu’on a pu compter nos dents au sol. Si Sarkozy avait créé un beau résultat d’affaiblissement sur la gauche il a mis les plus pauvres à genoux, mais nous sommes encore là et on s’en fiche ! même pas mal, même si certains nous manquent et nous manqueront toute notre vie, cruellement, victimes de la précarité qui les a emportée : cancer, sida, tabagie, alcoolisme, dépression, délinquance, incarcération, suicide, meurtre, etc. ...

À présent, à nouveau, réapparait une manifestation orchestrée de désir d'éthique dans la politique, et dans un sursaut d'effort collectif de conscience anesthésiée des classes terrassées les citoyens se sont encore une fois levés pour aller aux urnes afin de virer "le prince bling bling" et sa clique et élire celui qui l'avait attaqué sur son manque d'équité sociale. Et bingo ! nous voilà avec un gouvernement avec à sa tête celui que les médias surnommaient "flamby" tant on ne lui prêtait pas l’étoffe d’un chef d’état. Touché dans son orgueil, ce dernier s'est refait un costard et un look tout neuf pour l'occas. étonnant tout le monde en poussant dehors le prince à Rolex en l’attaquant justement sur l’absence d’éthique. Mais en fait rien ne change. On ne s'attendait pas à mieux, on est pas surpris. 

Pourtant, le souci de l'éthique est bien la question clé, et il ne s’est pas trompé, mais comme disait Coluche: "votez dur, votez mou, mais votez dans le trou!" car les anars et membres de l'ultra gauche savent à quel point seront faibles les mesures sociales du nouveau gouvernement propres à leur permettre de vivre décemment. On sait n'avoir pas plus à espérer de ce mode de changement faussement démocratique et que l'on sera tout autant fliqué au sein des Pôle-Emploi et dans les sites de dispense des minimas sociaux. La gouvernance du PS c'est se faire élire par gens de gauche pour mener une politique de droite en nous le faisant avaler avec une rose dans la main. Un parti épineux, attention aux griffures !

Ce nouveau gouvernement ne donnera jamais aux anticapitalistes et aux démunis un revenu d'existence décent, même si cela se fait depuis longtemps en Scandinavie. En France, c'est impossible, ce serait indécent que la collectivité des contribuables financent des assistés pour leur permettre eux-mêmes de prendre en charge leur réinsertion, toute "cette chienlit" comme disait déjà De Gaulle en 1968,

"Quoi ? payer tout ces "j'en foutre" qui ne veulent que travailler moins pour glander plus ! vous n’y pensez pas ! quelle impudence ! quel culot ! donner aux chômistes le revenu d'un smicard ? ah ben non alors ! il s'insurgerait avec raison ! et il pourrait se demander pourquoi il va se crever à la tâche là où d’autres ne fichent rien pour la collectivité, ce qui mettrait la moitié de la population au chômage et ça, ça arrange pas nos affaires !"

Voilà ce que les médias et politiques rétorqueront pour repousser à nouveau la proposition sérieuse avancée depuis longtemps de la création d’un revenu d’existence.

En fait, tout ça est du pipo, bien sûr : ceux qui travaillent sont ceux qui auraient peur de s’y soustraire ou ne supporteraient pas du fait de leur surmoi de ne pas le faire, et comme "qui commence à renoncer à l’impossible, renonce ensuite à tout le reste", cette substitution du désir donne souvent au salarié un sentiment d'injustice qui le rend maussade et dépressif, voire le plus souvent réactionnaire. La psychanalyse l’a fort bien démontré, qui reçoit une majorité de stakhanovistes stressés mal dans leur emploi et dans leur vie familiale.

Quant aux organisations syndicales, elles, gardent leur pré carré revendicatif qui fait leur raison d'être ouvriériste et perdent sans cesse un peu plus de crédit, au fil de la perte des emplois par les licenciement du patronat. Coluche disait d’ailleurs aussi, très subtilement "le capitalisme, c'est l’exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme, c'est le contraire !" on voit bien qu’il les avait beaucoup pratiqué !

Les partis ouvriers ? hé bien c’est quasi-idem, hiérachisés à l'extrême derrière la raison de leur appareil ils tentent, eux aussi, de ramasser leurs brebis éparpillés du fait du contre-coup de leur discrédit à ne pas tendre vers la croissance capitaliste présentée à grand coup d’artefacts par l’intox médiatique publicitaire et la mode consumériste. Le patronnat de les magnats des médias jouent de la frustration et du besoin de s’affranchir par sentiment d’infériorité des travailleurs de tous les milieux sociaux distincts de la population. Les partis ouvriéristes, considérablement minorés depuis leur instrumentalisation dans les accords avec les malins socialistes, essaient encore aujourd’hui de se refaire une jeunesse, pour se renforcer, et retrouver un pourcentage de représentation à deux chiffres, en prenant soin de s'allier avec les personnages charismatique populaires et alternatifs (Nicolas Hulot, Pierre Rhabi, Hubert Reeves, Mimi Matti, et les plus populaires du moment s’ils peuvent les trouver. La droite radicale et l'extrème droite font pareil, d'ailleurs. La iaspora de la gauche dissoute fera tout ce qu'elle peut pour récupérer les voix perdues et celles des déçus incultes qui vont frapper à l'auberge fasciste des Le Pen quand ils en peuvent plus. un sempiternel recommencement ... car ça fait plus de 20 ans que ça dure comme ça ...

Non, pas de solidarité avec celles et ceux qui refusent de participer au salariat patronal. La France, tout parti des classes dies "actives", est un pays de tradition de lutte et de révolution, qui aime avoir ses "courageux" et ses "lâches" juste pour pouvoir étaler de la morale, un choix pernicieux. C'est toujours plus simple et bâclé que de chercher à analyser les causes réelles des résistances à quelque chose d'inacceptable qui devr un jour être légitimemen remis en cause sur le plan éthique. Les plus réactionnaires restant aussi bien souvent les plus habiles à s’éviter les travaux pénibles par la recherche de condescendance moraliste sur leur prochain pour s'y soustraire, et meem au sein des cellules familiales.

Il sera toujours bien aisé pour un salarié de se réassurer de sa position inconfortable éthiquement en jetant le discrédit sur les plus démunis qui ne travaillent pas ou ne travaillent plus. Il sera toujours beaucoup plus commode de faire de la morale, et de congratuler des "courageux" en dévalorisant des "lâches" que de faire l’analyse de la justesse de leur position politique.

La France qui se lève tôt et se gargarise de travailler, même si c’est pour le capital, aime pouvoir décrier les réfractaires, elle peut ainsi se sentir au-dessus de ses "pôvres", et valoriser ses "jeunes qui en veulent" comme les parodiaient Les Deschiens (3615 kinenveu), ces jeunes qui, comme des couillons crédules et influençables (et je l'ai été aussi un peu), vont perdre leur temps précieux et se faire instrumentaliser à des boulots subalternes fort mal payés au pourcentage du SMIC ou en effectuant des stages sous convention non rémunérés (quand ils ne les payent pas eux-mêmes) pour décrocher par force un maigre CDD sous la promesse d'un très hypothétique CDI ou espoir de qualification. Une jeunesse à qui on ôtera, avec des plafonds et des quotas divers, toute possibilité de mettre un rond de coté pour qu'elle puisse se permettre, après le ras-le-bol (qui vient assez vite), de s’engager dans une reconversion alternative autogérée.

C’est aussi le cas, bien sûr, pour les personnes vivant avec le minimum vital. Ainsi les choses restent immuables, comme le disais François Béranger et il reste ainsi quasi-impossible pour tout individu qui ne devient pas un cadre d’entreprise de créer sa propre micro-entreprise, les banques ne prêtant qu’aux riches. Cela à laissé de la main-d’œuvre bon marché à foison pendant des dizaines d’années pour le MEDEF qui pendant ce temps s’est gavé et renforcé, s'alimentant en plus des intérêt des prêts souscrits par les oligarchies gouvernementale pour palier la dette du déficit budgétaire du pays, tout cela ne faisant qu'accroitre la crise économique. Crise pour les démunis, bien sûr, pas pour l'oligarchie politico-patronale.


En attendant le lendemain du grand soir où les voitures de tous ces travailleurs pressent au cul les camions-benne de la voirie qui nettoient la chaussée des banderoles déchirées et autres mégots de la queue de manif, (les chiens aboient, la caravane passe), la majorité des manifestants, et ceux et celles qui ne descendent pas, ou plus, dans la rue, se retrouvent toujours au petit lundi matin penaud et dépités devant la pointeuse réglée sur la Rolex de leur patron, et se lamenteront à la piètre cantine de l’entreprise deleurs trop dures et injustes conditions de travail, alors que comme disait Coluche (hé oui, encore lui, le rappel de son bon sens reste inépuisable) : "quand on pense qu'il suffirait que les gens ne l'achète pas pour que ça ne se vende pas". Rien n'a fondamentalement changé depuis 1967 si on regarde bien les films documentaires des groupes Medvedkine sur les conditions de vie des travailleurs. Certains acquis ont été perdus et d'autres on été gagnés mais la peur règne en maître sur la classe ouvrière.


Alors, tu le vois bien, l'autonomie, c’est pas gagné ! et tu tomberas peut-être d'accord avec moi, qui depuis 25 ans, dont 17 passées au RMI, ai pu observer ces affres et scénarios affligeants qu'il faut ne compter que sur nous memes, solidairement, loin des partis qui canalisent les détresse et les espoirs pour créer une pyramide sur laquelle un groupe de politicien corrompu grimpera pour atteindre le sommet. Si tu n'en viens pas à ce constat, c'est que tu n'as pas vécu rmiste ou smicard assez longtemps pour prendre du recul, ou parce que tu es compromis dans le salariat pour son appât sécuritaire et consumériste.

En fait, les seuls moyens de pouvoir échapper aujourd'hui aux patrons et au manque de ressource qui en découle, et de pouvoir redonner un réel sens de cohérence éthique à son existence, sont et restent des solutions marginales et pas totalement éthique :

- s’expatrier à l’étranger et vivre sa vie au sein de celles des peuples pauvres, évidemment sans CB, «Mondial Assistance», et pouvoir d’achat de son pays d’origine etc... en s’intégrant à la population de se pays par un mariage (sic). Un voyage sans retour en somme, une décision courageuse mais dangereuse car on reste un étranger susceptible d’être maltraité dans ces contrées où le racisme existe comme partout, et il y a moins de pays sûrs que de pays à l’économie politique instable. Il faut une vraie admiration pour l’esprit d’un peuple pour le faire et il n’est pas certain qu’on échappe là-bas aux patrons, et à l'autoritarisme répressif, surtout si on est sans ressource.

- se mettre à son propre compte en libéral (artiste, artisan, agriculteur, écrivain, marin-pêcheur, auto-entrepreneur (sic) ou micro-entrepreneur, SARL, etc. ... et il faut savoir tenir bon dans la tempête de la concurrence et des charges socio-patronales, et on ne peut pas à proprement dire qu’il s’agit d’une attitude éthique, juste au mieux d’une attitude neutre : on est alors son propre patron. Tant qu’on a pas d’employés on ne nuit a personne et on fait son beurre...

- se barrer en campagne pour s’y installer et vivre en tentant une quasi-totale autarcie énergétique et alimentaire voire sans argent comme l’a entrepris en 1974 la communauté de Jansiac sur l’utopie d’inuit Aper Sonn (La Nef des Fous) qui tente avec un succès controversé de le faire depuis 50 ans sur 300 hectares dans la vallée du Jabron (84). Cela demande déjà d'avoir un permis B et un véhicule et le moyen d'acquérir un minimum de terrain (ou de squatter mais il faudra alors se battre des années pour éviter l'expulsion). Il est aussi possible de rejoindre des lieux de vie existants, éco-hameau ou écovillage, comme celui cité plus haut, mais il se peut aussi qu’on y retrouve une autorité collective ou un «chef de clan», un personnage emblématique tout puissant qui a séduit ou contraint les habitant du lieu et fait autorité.

- vivre du travail au noir en cumulant cela avec les minimas sociaux : oh ! voilà de vilains cachotiers qui grugent la CAF et le fisc ! oui mais bon... c'est crever la fin, sinon, d’ailleurs bon nombre d’AS le savaient qui, par compassion, fermaient les yeux sur cette pratique, et ne la dénonçaient pas, sans quoi elles n'eurent plus pu faire leur boulot qu'en se mésestimant. Mais là encore, tout a changé, l'état se comporte comme une entreprise hypra-libérale : licenciement, prime au rendement des fonctionnaires ou tout au moins quota de réussite d'objectif planifiés. Les AS sont peu à peu remplacées, par de plus jeune, gagnées au libéralisme, alors attention ! : la chasse au black est ouverte en France et tu peux tomber dans la nasse, et puis si l'on a pas affaire à devoir supporter la dévaluation d'un patron sur son dos, on pourra tomber sur un particulier exigeant, ce qui revient à peu près au même.

- reste la solution de se regrouper avec d’autres anticapitalistes en entreprise autogérée, SCOOP ou association 1901, afin d'y créer ses propres salaires, sous condition que cette structure dispense une activité assez pérenne et assez rétributive pour ses acteurs et actrices, ce qui demande quand même d’avoir bien senti la chose et d’être assez sérieux dans le choix de ses associé-e-s ou coopér-acteurs-actrices. Il faut éviter de s’embarquer avec des "bras cassés" car l’autogestion pour l’autonomie demande quand même un certain boulot, et meme un boulot certain !


Néanmoins, c'est ce dernier choix que je veux tenter de faire, avant de me rabattre sur une des 4 autres solutions (je te laisse deviner laquelle) qui pourrait fonctionner aussi, tant bien que mal, mais cela me sera nettement plus difficile car je suis encore démuni d'un permis B et d'un véhicule. Un choix décroissant qui s'avère à présent inadapté à la conjoncture ...

Je sais depuis longtemps que l’on n'emmènera plus jamais vers le matin du grand soir d’une possible grève générale un peuple assujetti au consumérisme et a ses images et épuisé par 40 années d'oppression socio-capitaliste oligarchiste.

Je sais aussi que comme les dés sont pipés, les tricheurs qui les détiennent gagneront encore sur le terrain, en nous acculant, grignotant un peu plus nos libertés fondamentales, jusqu’à ce qu’on en ai plus la moindre. Je sais qu’il nous faut fermement, coûte que coûte, échapper au salariat patronal et à l’assistanat social pour échapper aux affres moralisateurs de ces individus dénués de toute morale, et au plus vite trouver, créer des havres de paix pérennes et offrant une autonomie économique.

Je trouve, à plus de la moitié de ma vie, que cette autonomie, hier potentielle, tarde désespérément à venir, tout comme les relations fraternelle qui sont indispensable à sa création synergique. Je trouve qu’il se fait décidément bien tard mais n'ai nullement envie d'attendre d’être, à l’apogée de mon épuisement, obligé de me soumettre pour survivre aux mesures de réinsertion d'un pouvoir étatique auxquelles est subordonné aujourd’hui l’octroi du RSA, et qui m’éclatera les intestins sans vaseline avec un boulot avilissant de m...

Je n’ai pas non plus envie de connaître dans quelques années la nature des conséquences dues à l'obstination de vouloir s’y soustraire : j'ai visualisé le film tiré du roman "1984" de Georges Orwell et j’ai conscience par Internet de tout ce que le flicage numérique sais déjà sur les individus, réfractaires ou asservis. Ce contrôle est déjà omniprésent et se renforce chaque jour, chaque heure. La fiction prémonitoire d’Orwell était visionnaire, nous voilà pris en plein dedans, du fait de la numérisation qui permet l’analyse des communication privées, la localisation constante des données et de leurs auteurs (et ce site n’y échappera pas du fait de son IP), le flicage dans le réseau internet, dans et par les téléphones, fixes ou portables mais surtout les "smartphone" de type 3G (et déjà 4G aux USA) tous ces iPhone, Blackberry, Galaxy, etc... qui conjugués au flicage commercial analysent toutes nos communication privées et toutes nos transactions par CB ou toute carte à puces électronique. Depuis quelques années déjà, toutes les communications avec les organismes administratifs ou prestataires d’énergies de notre pays, sont enregistrées par la téléphonie numérique. A quelle fins réelle ?

On peut tout à fait craindre ou supposer que cette prise de renseignements occultés soit déjà en cours d’exploitation pour préparer une séparation des individus entre les malléables et les réfractaires irrécupérables. Dans quelques temps, mois ou années, tout organisme administratif sera informatisé en réseau avec tous les autres services, et les échanges monétaires, en espèce auront bientôt disparus des pays riches, par soucis de commodité et de sécurité disent déjà leurs concepteurs. La prise de contrôle généralisé des populations en occident, bien au delà de l’intox médiatique et du scrutin, ce n’est plus qu’une question de temps. Demain, il ne sera plus possible à quelque individu que ce soit de choisir d’être réfractaire, de se marginaliser, tout au plus pourra t-il garder ses idées politiques où rêves utopiques pour lui, si ce n’est pas clandestinement.

1984, le roman anticipateur de Georges Orwell est cité par Richard Stallman lui-même dans un exemple d’interdiction de diffusion par un éditeur d’ouvrages numériques, Richard Stallman est le fondateur du logiciel libre et de la GPL, la licence publique générale, qui s’appuie sur la défense des libertés fondamentale des droits de l’homme et du citoyen. Cet homme est reconnu par ses pairs comme l’un des plus grand programmateur informaticien au monde malgré ses positions politiques. Comme Einstein, il a su garder beaucoup d’humilité et un humour sensible, et est resté clairement anticapitaliste par lucidité sur le risque de la perte de nos libertés fondamlentales. Il sait fort bien ce que l’informatique de demain nous réserve pour nous en priver et cela reste le combat de toute sa vie. Il dit lui-même lors de ses conférences sur le logiciel libre :

« Je puis expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité, fraternité. Liberté, parce que les utilisateurs sont libres. Égalité, parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés. Fraternité, parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté » 

et d’ajouter à peu près ceci 

«Si on ne reconnait pas la valeur de nos libertés, si on ne s’en soucie pas, on ne saura pas les défendre, et on s’en trouvera peu à peu inéluctablement privé».

C’est déjà le cas de son système d’exploitation libre GNU-Linux : les versions actuelles Linux ont supplanté le système GNU qui était exempt de script privateur de liberté. Richard Stallman, fondateur du projet GNU, le dénonce mais son système d’exploitation repris aujourd’hui sous le nom de Linux et dévoyé n’est plus compris par ses utilisateurs que comme un logiciel «gratuit, fiable et pratique» des qualités qui restent très secondaires pour Richard Stallman. La valeur de sa recherche éthique de liberté universelle pour les utilisateur a été occulté. On saurait y voir un complot organisé mais Stallman lui même ne dit rien de cela. C'eut été pourtant la seule chance au monde d’avoir un OS qui ne soit pas insidieux sur la vie privé de ceux et celle qui s’en servent, et cela était et reste fondamental pour l’avenir de la planète, puisque la surveillance du monde numérique par des portes dérobées au sein de ses outils de communication reste la plus grande menace planétaire d’espionnage de l'expression des dites "démocraties" où puisse émerger une alternative issue des échanges concertés des internautes, que ce soit par téléphonie mobile ou par ordinateurs.

Beaucoup de médias alternatifs sérieux dénoncent tout cela : il existe à présent près d’une vingtaine de fichiers (bases de données numérisées) de renseignements secrets en France dont on ne sais que très peu des informations recueillies qu’ils contiennent, et qui seront peut-être un jour exploités à des fins qui n'auront alors rien à envier en inhumanité à ce qui a été les objectifs du Dr. Mengele à la demande d’Hitler lors de la dernière guerre mondiale. Je n’ai nulle envie de vivre une fin de torture mentale comme celle du personnage "1984" qui subit une lobotomie. Il est probable que je serais vieux ou disparu lorsque cela se fera mais Georges Orwell était très lucide sur la propension de l'humain à nourrir l'orgueil et le culte de son ego dans son appartenance à l'élite pour la vénalité que cela confère à celles et ceux qui intègrent le désir de prendre le contrôle de leur prochain.

Aujourd’hui, avec la démocratisation de l'Internet haut débit dans les pays occidentaux (alors que plus de 80 % des individus n'y ont pas accès dans le monde) un chapelet d’infos portent à une prise de conscience de la manipulation orchestrée par les familles qui détiennent le système bancaire spéculatif et les multinationales. L'état de l'écart pris en 50 ans par les puissances mondiales vis à vis des peuples est alarmant. Il ne cesse de croitre au mépris des habitants du monde et de l'écosystème, nous entrainant vers un avenir absolument effrayant.

En l'an 2000, déjà, la chaine Arte diffusait un Théma qui nous donnait une information capitale, révélant que la puissance de l'avoir spéculatif boursier de quelques familles s'avère cent fois supérieure aux échanges non spéculatif de toutes les économies réunies des pays du monde, ce qui en disait déjà long sur la puissance et l'indépendance décisionnaire des gouvernements de nos prétendues démocraties, tant la plupart d'entres eux n'ont de démocraties que le nom, à pouvoir s'opposer à la spéculation internationale et à rester souverain de leurs politiques intérieures où internationales. Où en est-on aujourd'hui de cette proportion à 1 contre 100, 13 ans après ? et que faire quand on sait que pas une personne sur 100 ne remet en cause la république sur son fondement actuel, pas même les marxistes adeptes de la représentation au vote majoritaire (qui s'avère sans cesse oligarchiste).

On sait désormais, grâce à l'analyse d'éminents économistes et linguistes citoyens et libertaires, adeptes de la démocratie directe, qu'un regroupement international de citoyens luttent pour une nouvelle constitution de nos pseudos-démocraties. et demandent une VI ème république, faite par et pour le peuple afin d'encadrer la dérive possible de celles et ceux qui sont mandatés pour l'administrer, que les pays, où que ce soit sur la planète, sont encore, comme avant la révolution de 1789, gouvernés par des oligarchies financières à la solde du patronat spéculatif international, constamment soumises pour leur accès au pouvoir à de sombres financement de leurs multinationales ou aux accord avec des dictateurs qui financent leur campagnes électorales ou leur accés au pouvoir (comme celui passé avec Khadafi qui a été ménagé jusqu'à juger bon d'être assassiné par ces partenaires financiers de l'OTAN). 

On sait, et les acrates, depuis bien longtemps, que l'expression du scrutin n'est là que pour valider aux yeux des citoyens crédules un sentiment consensualisé que les aristocrates des appareils politiques, ENA ou pas, ont des comptes à rendre à la nation active, laborieuse, votante, et participative, et qu'ils vont en résoudre l'insatisfaction, qui est toujours essentiellement une attente de redistribution pécuniaire et de sécurisation conservatrice, la nation se souciant avant tout de son pouvoir d'achat et de la mise en sécurité de son patrimoine, chacun affairé à la maintenance de son pouvoir de consommation dans une attitude à dominance schizoïde et paranoïde, teintée d'une fausse solidarité, qui ne demeure qu'une charité judéo-chrétienne culpabilisée.

Bé non ! c'est bernique ! les nouvelles gouvernances ne que les camouflés de mascarades politico-médiatiques permanentes, assorties les unes autant que les autres de leurs mensonges éhontés et fausses intentions, toutes plus aussi méprisantes, insolentes, vicieuses et visqueuses, que décrient sans relâche les plus éthiques et alternatifs des journalistes et cinéastes indépendants d'investigation, qui, ridiculisés, disqualifiés ou pourchassés par les larbins tièdes de l'appareil médiatico-financier, auront, bien sûr, toujours toutes les peines du monde à se faire entendre du peuple qui fait et défait la gagne du scrutin, et avalise constitutionnellement la légitimité de ceux ou celles qui sont avides de l'accès au pouvoir suprême pour la réparation de leur égo et le cortège d'auras ou d'avantages matériels ou pécuniaire de toute sortes. Lesquels hormis Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela, et Ho-Chi Min auront su faire preuve de modestie en ce domaine ?

Non, les dit "élus du peuple" se fichent de l'intérêt de leurs concitoyens et de l'environnement planétaire, avec sa faune animale. Ils font ou défont, de plus en plus depuis 1789, les constitutions démocratiques issues de la révolution, au grès de leurs intérêts personnel et de celui de leur organisation politique, en lieu et place du peuple, en juge et partie, dans la plus totale impunité. En votant, le citoyen s'emprisonne sous une constitution modifiée par celui qui devrait la craindre. Aucun Président de la république déchu n'aura jamais été sérieusement inquiété ou emprisonné pour des actes anti-citoyens, des abus de pouvoir, des délits ou des crimes, si ce n'est quelques nazis d'Hitler ou de Saddham Hussein.

En réalité nos gouvernants n'ont de comptes à rendre qu'à ceux qu'ils craignent et ont financé leur accès au pouvoir. Ceux qui brossent, bon an, mal an, leur image médiatique, car détenteurs des médias. Étienne Chouard, qui enseigne à Marseille, comme Noam Chomsky, plus célèbre encore, expliquent tout cela très bien, mais la quasi-totalité du peuple s'en fiche encore. Se vouloir citoyen, éthique et juste, informé et émancipé, résistant et sérieux sur les enjeux graves de l'humanité et de la planète, ça désintéresse 95% de la population qui préfère jouir de la consommation, se vautrer dans les émotions de fictions sur des écrans où les politico-marchands leurs donnent ce qu'ils attendent : de l'image gratifiante du moi, de l'identification aux symboles de la puissance ou performance de séduction sociale ou sexuelle : celle de la force, physique ou stratégique (heuristique, bien sûr) et de l'émotionnel teinté de sensiblerie régressive, où seront exploités tous les vieux ressorts des bons et des méchants, et où règnera en maître la morale du plus fort : la permanente trilogie domination-prédation-compétition où l'argent et la frime restent les maitres étalons de la mesure de la frustration de chacun face au  voisin. Un monde où l'on se mesure, encore schizoïde et paranoïaque.

A force de prendre conscience de cette vie qui nous entoure comme un mauvais film, une mauvaise série B, cela peut nous mener soi-même à la dépression ou à la paranoïa si l'on est hypersensible. On ne peut plus avoir aucune certitude des images ou faits médiatiques qui sont sans cesse manipulés, et où il faut sans cesse ôter ou discerner l'intox dans la supposée info, quand ce ne sont pas pur artefact. Tout reste troublant, les faits s'appuyant souvent sur des preuves avérées, rapportées par des citoyens crédibles et sensés, se corroborant, et tenant à l'épreuve de vérifications. Si l'on ne peux en détourner notre esprit par désir de rester juste et lucide, ces craintes finissent par renforçer nos idées radicales de résistance citoyenne.

Un film comme Zeitgeist dont le mouvement est passablement craignos dans son aspiration à démontrer l'advenance positive d'une société hypra-technologique (mouvement sur le déclin du fait des menaces reçues) apporte cependant un éclairage troublant et alarmant sur les illuminatis, et sa franc maçonnerie sataniste, surtout par l'exposé qui reprend et affine les théories du complot d’un nouvel ordre mondial autoproclamé par ces propriétaires de la réserve fédérale américaine. Ce film, comme le roman d'anticipation de Georges Orwell, nous propose une interprétation, hélas, plus que vraisemblable, des causes des évènements politiques ou militaires que l’on voit se perpétrer sur la planète : en plus de nous disséquer les ressorts de l'asservissement des banquiers spéculateurs par des cracks boursiers, comme l'a fait Goldman Sachs, groupe bancaire maître du monde du fait de sa fortune spéculée, et de nous expliquer les mensonges aux peuples sur le 11 septembre de G.W. Bush et de la CIA, alibi pour la croisade aux pétrodollars menée en Irak et Afghanistan contre Saddham Hussein puis contre Ben Laden, ex-agent de la CIA, lui aussi, soit-disant exécuté sommairement comme Khadafi, le corps jeté à la flotte depuis un hélico et qu'on ne retrouvera jamais, comme dans un mauvais seat-com, un navet d'action policière amérikain. Ils arrivent à faire gober au peuple n'importe quoi. Un jour peut-être découvrira t-on que cet homme a siroté une douce retraite planquée au fin-fond d'un ranch californien ou texan, pour service rendu à Goldmann Sachs !

Il y a trop de faits rapportés sur la toile du web qui nous placent en état de guerre anticapitaliste : 
le réseau HAARP en Alaska pour le contrôle militaire par les USA du climat et des catastrophe sismiques,
la destruction des nappes d'eau souterraines pour l'exploitation du gaz de schiste,
les "chemtrails" (épandage chimiques dans le ciel),
le réseau échelon et son espionnage des conversations civiles,
le puçage électronique RFID de nos CNI, déjà effectif, avant le pucage sous cutanée RFID des citoyens
la manipulation génétique des biotechnologies les nanotechnologies
... 

Je ne pourrais ici tous les citer. Il suffit de se rendre sur Internet ou de ne regarder qu'une poignée de documentaires perspicaces pour que ces informations nous rendent plus indigné et réfractaire qu’on ne l’est déjà au capitalisme, et il faudrait être irresponsable pour se soumettre à l'exigence salariale qui participe à l'acceptation en douceur de ces objectifs.


Alors, puisque nous pouvons nous considérer en situation de guerre larvée contre l’impérialisme des nantis qui instrumentent les démocraties loin des besoins des peuples, et afin de ne pas finir comme la grenouille qui s’est ramollie et qui cuit faute de n'avoir sauté de la casserole sur le feu où on l’avait déposée dans une eau froide, j’appelle les anars en quête d'autogestion de Marseille ou d'ailleurs à me rejoindre et se mobiliser collectivement sur un possible réel local salutaire, pour agir ensemble loin de la torpeur anesthésiée collective qui emmène nos semblables dans le désastre d'un lent mais inévitable tsunami social.

Il nous faut continuer à nous organiser et intensifier notre résistance citoyenne, faire preuve plus que jamais de désobéissance civile à ce qui nous semble trouble où qui est très clairement dangereux pour l'humanité, et pas que sur l’imposition des OGM. Il nous faut nous défaire de la logique de surconsommation, pour atteindre l'autogestion de nos ressources vivrières afin de pouvoir tendre plus tard, et dès que possible, vers la décroissance et la sobriété heureuse pour reprendre l’expression et concept de Pierre Rhabi, en tout lieu qui soit pérenne.

Peut-être, avons nous encore ensemble les moyens collectifs de nous organiser si nous nous reconnaissons et si nous faisons clairement confiance, avec lucidité, entre compagnons de lutte anticapitaliste, pour résister en créant un cadre propice à une authentique relation fraternelle. Il nous faut éviter d'avoir bientôt plus qu'à se replier sur soi pour finir en ermite isolé en un des lieux de retraites rurales autarciques, ou sombrer dans la tentation anesthésiante des drogues, antidépresseurs, oalcool ou tout autre défonce psychotropique qui calme la pression du stress de nos peurs et déceptions du genre humain.

Le recours aux minima social de subsistance ou au statut de l'handicap pour celles et celui ou celle qui y parvient n'est aucunement pérenne. C'est une planque, et c'est accréditer et se rendre complice des affres du capital qu'on condamne, ce ne peut-être une fin en soi. Les plus anars s'en passent déjà, qui ont opté pour l’autonomie totale, et ce n'est pas chose facile ! il faut pour cela déjà réunir les conditions d’une autonomie vivrière et il est plus que recommandé de pouvoir posséder et pouvoir conduire un véhicule car l'autonomie reste plus simple à créer en ruralité, même s'il faut pour cela survivre des ressources de travaux vernaculaires saisonniers en pleine nature. Le bonheur éthique et la liberté sont à ce prix.

 
Seule la démonstration de l'autonomie économique par l'autogestion collective, ou à défaut individuelle, peut permettre de rabattre le caquet aux détracteurs - et ils seront nombreux - du modèle d'une démocratie directe "horizontale" garante de nos libertés, et ces détracteurs sont ceux là même qui régissent nos ressources et livrent les impots des citoyens au remboursement des intérets de la dette publique, tout en continuant à nous beurrer la raie avec des «yakafokeu».

Voilà pourquoi j’ai gardé la volonté déterminée de créer un resto semi-végétarien et des ateliers qui soient destiné aux anars et gauchistes marginaux, aux "régénérés de mai 68" comme les nomma Jean Oury, qui en a une grande expérience. Créer un lieu de partage pour des êtres réfractaires aux politiques de croissance et autres affres du patronat avec leur cortège de lois quasi-fascistes, racistes, et carrément antisociales.

Un resto pour celles et ceux qui en ont ras la casquette qu'on leur bourre le mou avec des chimères qui puent l'égoïsme du profit mercantile.

Un resto où l'on ne viendra jamais dire à celui qui s'y trouve "et avec ça ? tu-vous reprendrez quelque chose ?", ce qui, en langage décodé non "politiquement correct", ne signifie rien d'autre que dire "si tu ne consommes plus, il serait opportun que tu quitte ma chaise, car là, avec des gens comme toi qui ne fiches rien et ne consomme pas, je fais pas un client, et ma boite perd de l'argent ! je suis pas la république !" comme dit Jacques Dutronc dans "Madame l'existence".


Pour les résistants à l'absurde logique de croissance économique il serait bon, que sur Marseille (et pas ailleurs, hélas, car j'ai pas des maisons partout, mais c’est pas la plus dégueulasse des villes, convenons-en) il puisse y avoir un nouveau lieu clairement politisé sur l’éthique sociale et non que sur l’écologie soft et bon teint qui a le vent très en poupe. Un lieu dont le but soit avant tout non-mercantile et carrément gauchiste, et où il soit possible de rester et y revenir tant que l'on s’y trouve bien. Cela pour éviter à nos frères et soeurs camarades de résistance du grand réseau informel de trainer dans les no-man’s land, squats, ou bancs publics que les municipalités ont d'ailleurs viré, comme les cabines publiques de téléphone, parcs campus, et pissotières et tout lieux où il était encore possible, hier, de se rassembler en dehors du consumérisme et des caméras ou agents de surveillance.

Les adhérents de notre lieu ou ayants-droit seront reconnus par une charte interne, et ils auront alors le plaisir de pouvoir se retrouver en un cadre où l'on tient à garder la perspicacité lucide et fraternelle de Coluche, en tentant de rester tout aussi opportuniste et sérieux que les sont les compagnons d'Emmaüs sur la récup d'objets solides et restaurables car bien conçus et rejetés par la mode et le monde mercantile industriel. On pourra tacher d'en faire encore quelque chose qui évite d'avoir à aller acheter l'équivalent au premier magasin venu, qui, pris dans la lutte avec la concurrence de ses pairs, vend forcément à prix d'or le même type d'objet industriel à vie courte car créé dans une qualité de facture sans cesse plus rognée pour une marge bénéficiaire sur la facture de plus en plus scandaleuse.

A la différence des deux salutaires initiatives précitées, il n'y aura ni cureton, ni morale religieuse, ni de pyramide hiérarchique et chef pour sermonner les frangins-frangines, Il n'y aura pas de cantine honteuse pour les plus pauvres de la république où l'on accepte les impudentes et cyniques offres d'invendus et excédent de production industrielle des entreprises capitalistes qui se servent de ce type d'initiative pour se refaire une image virginité auréolée d'honorabilité (sic)

Non. N'empoisonons pas à la bouffe indus. nos frères et soeurs de précarité, dont la plupart sont des résistants à ceux qui la même qui les fabrique. Je me vois tous les jours obligé de nourrir ma meute chiens avec cela, bien qu'ils soient comme mes petits frères, juste parce que je ne peux leur offrir 6 kg par jour de viande fraîche. Ce serait salutaire pourtant, ces croquettes industrielles étant probablement à l'origine de la tumeur cérébrale létale qui a emporté le meilleur de mes 6 compagnons. Je ne l'oublie pas, mais continue, et me bat pour sauver ceux qui me restent à charge et que je veux sauver de l'abandon et des grilles des chenils. Créer cette cantine c'est donc aussi pouvoir leur éviter cela, ce qui m'est essentiel.


En 2003 Je souhaitais qu'on y crée aussi un repère de l'émission "Là-bas, si j'y suis" de Daniel Mermet (Radio-France Inter à 15 h 00). Un mec que j'ai toujours écoute avec bonheur depuis trente ans, qui donne la parole à ses irrécupérables auditeurs "modestes et géniaux" : des filles et gars décidés et armés de bon sens critique qui dénoncent les crades injustices et la braderie des acquis sociaux, défendant le lien solidaire en France ou loin de France.

une grosse rumeur polémique le traitant d’autocrate machiste court sur Daniel mais cela ne rend pas cette émission radiophonique moins géniale, ni son créateur moins chaleureux, humaniste, incisif, poétique, et subtil, aussi je passerais outre, par contre défendre les usines de tuyaux en amiante sous prétexte qu'il faut avant tout sauver l'emploi des ouvriers c'est vraiment une position de coco irresponsable qui se fiche de l'écologie. On peut faire autre chose avec une usine que des cancers. Faut cesser de rapporter les conneries du PC, ces types au futales en Tergal font dire des conneries !


AMAP : Il est prévu d'accueillir aussi les fruits d'une coopérative agricole pour se nourrir sainement et soutenir cette initiative reconnue, mais avec une coopé agricole (comme Longo Maï) qui ne nous fera pas des paniers pour bobos à coût exorbitant avec 20 salades pour 1 patate et 1/2 oignon pour 4 personnes (vécu !) ce qui devrait être possible en prenant une  grande quantité car il faudra accueillir un très grand nombre d’ayants-droi-participants pour que cette entreprise puisse tenir la route. J’espère néanmoins qu’il sera possible d’atteindre 50 à 100 personnes par jour pour des repas de 4 à 8 euros, avec 6 jours d’ouverture hebdomadaire sur la première année.

Fond documentaire : Nous pourrons tenir un fond de documentation anarchiste sur les initiatives d'alternatives urbaines et rurales, sur la contre culture hippie-diggers-beatnic et libertaire des 60's, en tentant de tisser et tenir à jours le lien avec le réseau des nombreux oasis et lieux de vie anarchistes qui ailleurs tiennent bon et tendent vers un monde plus humain, plus fraternel, non égoïste, moins et non individualiste. Un fond précieux de 5000 bouquins traitant de ces idéaux nous attend déjà sur Marseille 15 ème, qui encombre un ami acrate, et il sera très bien-venu !


Recyclage : pourra aussi réhabiliter des objets anciens afin de s'en servir, les revendre ou les offrir. Un matériel bien fait et solide heureusement, récupérable dans les rues, aux puces, vide-greniers, auprès des particuliers ou entreprises elles-mêmes, qui se débarrassent avec bonheur de ces objets solides pour aller s'acheter de la m… à la mode. Le filon est inépuisable tant la masse de nos concitoyens ne fait pas le distinguo, à force d'être séduit par l'assaut de la pub de croissance.


Avec tout cela, je l'espère, on vivra moins dans la misère de la culture du loisir mercantile, en offrant à des gens vivant avec des ressources en dessous du seuil national de pauvreté, l'accueil d'un cadre qualitatif, ce qui leur témoigne le respect qu'on n'accorde jamais, en général, qu'aux riches. vio pour cela la page "lieu et matériel"

On leur dispensera notre écoute attentive, notre gentillesse compassionnée, des qualités aujourd'hui un peu trop rare dont les riches et les patrons se fiche puisque leurs revenus leur permet de n'avoir besoin de personne (… en Harley Davidson…).
Qualités qu'on a aucun désir de leur dispenser compte tenu de leurs lamentables besoin d'exploiter leur prochain et faire état de leur supériorité condescendante moralisatrice méprisante. Et nous aussi, on se gardera bien de faire, notre "ségrégation" sur présentation de preuves de minimas sociaux.

Créons nous un lieu pour y vivre des actes fraternels d'intérêt collectif ou solidaire, partager et s'entraider. Cela contribuera un peu, peu-à-peu, à "se sortir le cul des ronces" du capitalisme.
Car ça, convenons-en, c'est pas gagné ! et on se pique bien de le savoir, allez !

Alors zoumaï et boulega ! mettons nous y et ramons, et souhaitons à cette aventure  "que le cul lui pelle !" comme disent les gens d'ici pour porter bonheur.

Le bonheur, c'est ça qui devrait nous guider car ce n'est pas un vain mot, même si c'est ce qu’on aura jamais car il ne sera jamais universel de notre vivant, et pour être heureux, il faut que ce soit pour tous ou pour personne, n'est-ce pas ?

"Le pouvoir au peuple pour le peuple" reste un rêve qu'on n'atteint pas.

"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements"
Noam Chomsky

"People have the power" continue de chanter Patti. Drôle de nana, notre ex-junkie qui peut exposer ses photos à la fondation Cartier tout en allant chanter sur les trottoirs, comme Bob Dylan en 1963 ! il y a des fois des choses qui me surprennent, mais on a tous nos ambivalences, moi c’est vouloir un lieu manufacturé XIXème avec une âme hippie pour des résistants anticapitalistes. Cherches l’erreur !
 
Allez ! mon salut à toutes les âmes résistantes, et à bientôt, j'espère ! car, comme nous le montre ce film engagé de Chris Marker* et Mario Marret, on sait maintenant comment le MEDEF désamorce l'insoumission au patronnât et comment il faut faire pour nous en sortir.



* je rend ici un fervent hommage à Chris Marker, décédé le 29 juillet 2012, le jour de ses 92 ans alors qu'il travaillait encore et était encore à l'avant garde du cinéma anticapitaliste. Un homme secret et singulier, perspicace. Anarchiste, anticapitaliste, humaniste, ancien résistant en résistance permanente. Réalisateur de films politiques militants d'investigation et documentaires poético-politiques. ombre infatigable.

Estimé a juste titre comme un des plus grand poète et artiste de l'image. Cinéaste, photographe, monteur et assembleur cinétique, artiste incisif, poète, essayiste, modeste a l'ego effacé, 

Fondateur des films et groupes Medvedkine et des éditions SLON pour l'expression du bonheur et des malheurs des peuples. Dénonciateur acharné des rouages du pouvoir et des conflits planétaires contemporains. L'éthique de son travail et son décryptage des enjeux ou manipulation de l'image par les médias reste exceptionnelle d'acuité et de justesse.

Un homme que je regretterai toute ma vie de n'avoir pas rencontré à temps car il a emporté le plus fiable témoignage qu'il m'eut été possible de recueillir sur l'identité, la personnalité, et l'oeuvre de Mario Marret qui collabora avec lui sur ses deux plus grands films.

2 hommes au parcours de résistance qui me laisseront à jamais admiratif, et j'aurais eu déjà la chance de connaître l'un de ces deux là sans qui ce site anticapitaliste et ce projet n'existerait pas.



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